La diététique

diététique chinoise

La diététique chinoise est le deuxième pilier du Yang Shen. Et peut être le plus important. En effet, la médecine traditionnelle chinoise attache une importance toute particulière aux organes et entrailles qui assurent l’assimilation et le transit du bol alimentaire. En effet, l’alimentation constitue la principale base matérielle à partir de laquelle l’organisme pourra produire le Sang et le Qi. La médecine scientifique dirait plutot fabriquer des globules rouges, des globules blancs, des hormones,  des neurotransmetteurs,… et assembler les protéines nécessaires pour entretenir et réparer les muscles, les tendons et tous les tissus constituant les différents organes et entrailles. A l’évidence, une alimentation de mauvaise qualité, pratiquée sur le long terme et pauvre en nutriments, va induire des carences et favoriser l’apparition de pathologies chroniques dites « de civilisation », car liées au mode de vie. A contrario, une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, va permettre d’entretenir de manière optimale la production du Sang et du Qi et de maintenir l’organisme en bonne forme.

Appliquer les principes de la diététique chinoise peut être compliqué en occident, car les habitudes alimentaires sont très différentes de la pratique chinoise. Il est cependant possible de s’inspirer des principes de base qui sont : une alimentation riche en « jing », c’est à dire en nutriments essentiels (vitamines, oligo éléments, oméga 3 essentiels et acides aminés essentiels), une proportion de 80% de fruits et légumes et 20% de protéines animales, et favoriser une cuisson légère ne dépassant pas 70°C. Ces conseils sont assez faciles à adopter sans bousculer nos habitudes alimentaires.

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